Actu Criigen

Le CRIIGEN, soutenu par le Collectif des maires anti-pesticides et l’association Agir pour l’Environnement, conteste la décision de la Commission européenne de prolonger l’approbation du glyphosate jusqu’en 2033. Malgré une demande de réexamen rejetée, un recours a été déposé devant le Tribunal de l’Union européenne, mettant en lumière des impacts sanitaires déjà établis.

Le CRIIGEN a déposé une requête contre l’ANSES concernant la ré-autorisation de l’herbicide CHARDOL 600, qui contient 2,4-D, un perturbateur endocrinien. Malgré son historique de toxicité, ce produit a été approuvé en France. Des analyses révèlent également la présence de coformulants cachés dans le Chardol 600.

Le CRIIGEN répond aux allégations mensongères concernant son étude sur le dosage du glyphosate dans les urines. Depuis 2009, deux techniques d’analyse coexistent, créant des résultats contradictoires. Une étude rigoureuse menée en 2020 montre que la méthode LC/MS-MS est plus précise dans l’eau, tandis que l’ELISA l’est dans les urines. Des accusations infondées circulent sur la publication et la participation de certains membres. Le CRIIGEN clarifie que ces allégations visent à déstabiliser ses travaux scientifiques et appelle à la transparence.

Une étude récente révèle que certains herbicides à base de glyphosate, tels que le Roundup, peuvent agir comme insecticides, provoquant une mortalité élevée chez les larves de chrysope Chrysoperla carnea. Alors que les tests écotoxicologiques se concentrent principalement sur les plantes non ciblées et les animaux supérieurs, les effets directs sur les arthropodes sont souvent négligés. L’exposition orale, particulièrement dans des systèmes de culture avec des plantes génétiquement modifiées, montre que ces herbicides et leurs résidus sont ingérés par les arthropodes, entraînant des impacts négatifs significatifs sur leur développement.