« Comment transformer nos systèmes alimentaires d’ici 2045″. Ce rapport dessine deux avenirs très différents pour les systèmes alimentaires, les populations et la planète. Sur fond de dépassement des limites planétaires et des crises emmêlées du climat et de la biodiversité, nous explorons ce que les 25 prochaines années pourraient nous réserver. En 2045, le système alimentaire aura-t-il troqué les intrants agrochimiques pour des intrants numériques et robotiques au profit des géants des données ? Reposera-t-il sur les technologies moléculaires, génomiques et la « convergence biodigitale » tout en étant contrôlé par quelques multinationales, sociétés d’investissement et l’intelligence artificielle (IA) ? » L’agribusiness-as-usual » aura -t-il conduit à accélérer la dégradation environnementale au lieu d’y remédier ? Ou bien, des nouvelles formes de planification et de collaboration à plus long terme, jamais vues auparavant, entre les secteurs et les organisations, allant du local à l’international auront-elles été mises en place avec le « Long Food Movement » ? Ce mouvement aura-t-il réussi à transférer 4 000 milliards de dollars de l’agriculture industrielle vers la souveraineté alimentaire et l’agroécologie, à réduire de 75 % les émissions de GES des systèmes alimentaires et à détourner les subventions des produits de base vers les petits producteurs ? Louise VANDELAC, membre du CRIIGEN, en est co-rédactrice.
Pour ouvrir le dossier de présentation en français…
Pour ouvrir le rapport complet en anglais…
Ce rapport sur le site d’iPES Food… (en anglais)