Nous avons perdu un grand Homme, un grand ami, le plus important auteur d’écologie en francophonie avec plus de 70 ouvrages et un initiateur fabuleux d’une Europe sans OGM.
Je l’avais connu en 1996 pour apporter des conseils auprès de notre Ministre d’alors, devenue aussi une amie, Corinne Lepage. Il avait initié le moratoire demandé par de nombreux scientifiques et médecins, dont Albert Jacquard et Jacques Testart qui a initié l’idée du CRIIGEN.
Nous avons fait des conférences complices, dont la dernière l’un après l’autre début octobre à Paris devant 3000 personnes, lui, Jérôme Douzelet et moi et avions encore échangé des sentiments chaleureux. Le public l’aimait tant, il savait tout concilier.
Plein d’humour il me disait souvent sa foi, et aurait choisi cette période où il n’a pas souffert. Colette Coussement l’a accompagné plus de 40 ans à la tête de l’Institut Européen d’Ecologie, elle reviendra au CRIIGEN m’assure-t-elle.
Nous avions écrit ensemble « Après nous le déluge ? » Et il était intarissable sur les risques des petits et des grands de la biosphère. J’avais travaillé chez lui, il était d’une simplicité merveilleuse, il a tout donné aux enfants qu’il a adoptés, soutenus. Un botaniste et pharmacologue exceptionnel, grand explorateur des mondes méconnus dans sa jeunesse est notre guide. Ce fut un très proche de Robert Schuman fondateur de l’Europe, et il a grandement contribué à l’architecture et l’environnement de Metz de nombreuses années aux côtés du maire.
Embrassons-le, et sa mémoire. Pour tout ce qu’il a fait pour nous. Je lui ai écrit pour la première fois pour admirer ses écrits au cours de mes études, il a brillé dans ma vie. Merci Jean-Marie.
Gilles-Eric