Le 17 juillet 2008, Nora Benachour, étudiante du Pr Séralini, soutenait sa thèse intitulée « Effets du Roundup et de divers xénobiotiques sur des cellules du cordon ombilical, embryonnaires et placentaires humaines ; études de toxicité et de la perturbation endocrine de l’aromatase », à l’Université de Caen.
Son jury était composé des Professeurs :
Marie-Christine Chagnon de l’Université de Bourgogne
Mohamed Benahmed de l’Université de Nice
Noureddine Boujrad de l’Universtié de Rennes
Charles Sultan du CHU de Montpellier
et Gilles-Eric Séralini, directeur de thèse, de l’Université de Caen.
Ce travail a été réalisé au sein du Laboratoire «Estrogènes & Reproduction » UPRES EA 2608, rattaché à l’ISBIO dans l’Institut Fédératif de Recherche, IFR 146, et à l’Institut de Biologie Fondamentale et Appliquée, IBFA de l’université de Caen Basse-Normandie, sous la responsabilité de Monsieur le Pr. Gilles-Eric Séralini, président du conseil scientifique du Comité de Recherche et d’Information Indépendante sur le Génie génétique « CRIIGEN ».
Je le remercie très sincèrement d’avoir accepté d’être mon Directeur de Thèse et de m’avoir intégré dans son équipe pour partager ces connaissances sur l’impact de la pollution chimique sur la santé humaine, en particulier celle engendrée par les pesticides tels que le Roundup, l’herbicide le plus utilisé dans le monde,
particulièrement avec les Organismes Génétiquement Modifiés « OGM » autorisés pour l’alimentation. De plus, ce manuscrit étudie notamment les impacts de certains polluants chimiques sur la perturbation hormonale endocrine en travaillant sur des cultures cellulaires humaines.
En s’interrogeant de manière très pragmatique sur les effets connus, méconnus, suspectés ou simplement envisagés entre des produits industriels et des technologies et un certain nombre de pathologies, M. Séralini m’a permis l’ouverture d’esprit sur notre responsabilité non seulement en tant que
scientifiques mais d’autant plus comme citoyens « humains » qui voulons préserver une terre fertile et saine à ses descendants. En effet, en modifiant l’environnement naturel à sa convenance, surtout depuis les débuts de l’ère industrielle, l’Homme a radicalement modifié ses modes de vie et ainsi notre belle planète bleue vue du ciel, la Terre, n’est plus tout à fait bleue depuis longtemps.
Elle est très malade. Malade de la pollution, à cause de l’inconscience, de la cupidité, de l’égoïsme et également de la bêtise des hommes. Notre civilisation industrielle et notre société de (sur)consommation, en même temps qu’elles nous assurent un certain bien-être matériel, sont responsables du processus, déjà bien entamé, de dégradation de notre environnement par les substances chimiques, de détérioration de notre santé par ces mêmes substances, de destruction desécosystèmes, de changement climatique par réchauffement de l’atmosphère d’où tempêtes, inondations ou sécheresses.