Réponses aux critiques des lobbys des biotechnologies

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Après une tournée de conférence en Asie et Australie pour alerter les populations sur les risques liés aux OGM et aux pesticides associés, le Criigen est à nouveau victime d’attaques sournoises du lobby de l’agro-industrie.


 La tournée des conférences en Australie et aux Philippines du Pr. Gilles-Eric Séralini et du Chef de cuisine Jérôme Douzelet (photos)  a été appréciée et remerciée dans les universités de Sydney, Canberra, Adelaïde, Perth, et Los Banos (près de Manille), et devant le public ou les chefs à Sydney, Perth, Margaret River, Manille.

Plusieurs radios ou interviews de presse écrite ont eu lieu avec des rencontres de politiciens. Un débat à la radio australienne ABC avec le chef scientifique de FSANZ (l’autorité de régulation des OGM en Australie et aux Philippines) est disponible ici.

Les conférences portaient en particulier sur les mauvaises évaluations et les risques du blé et de l’aubergine transgéniques qui font l’objet de demandes pour cultures dans ces pays.

Les critiques qui se sont manifestées suite aux interventions du Pr. Séralini en Australie sont, de manière peu surprenante, celles des compagnies de biotechnologies et de leurs défenseurs déjà condamnés en diffamation contre lui. Ces pseudo-scientifiques épluchent en permanence son CV, ses récompenses, mais ne prennent pas la peine de lire ses publications scientifiques évaluées par des pairs dans des revues internationales, qui étayent le propos de ses conférences. Elles sont disponibles sur demande à criigen[@]unicaen.fr

Les agences sanitaires comme FSANZ en Australie ou la FDA aux Etats-Unis, ou l’EFSA en Europe, où figurent les membres de ces lobbys, comme il a été démontré par de nombreux journalistes, ne publient que des opinions sur des sites Web. Cela n’est pas assez pour atteindre la communauté scientifique internationale qui au contraire félicite régulièrement le Pr. Séralini. Par contre ces agences qui se disent indépendantes attendent les scandales sanitaires et la preuve par les morts (3000 pour le médicament Mediator autorisé par ce type d’agences) pour prendre en compte les alertes qui vont bien souvent à l’encontre des intérêts commerciaux dont ils semblent se faire les serviteurs. Par ailleurs plus de 1200 chercheurs de 30 pays ont défendu le Pr. Séralini dans le procès en diffamation qu’a perdu M. Fellous.

Enfin ceux qui critiquent en Australie les liens entre le Pr. Séralini et le « business homéopathique » n’ont encore certainement pas lu les articles où ce chercheur teste en fait des extraits de plantes de manière non homéopathique sur la détoxification cellulaire. Les stupidités vont bon train dans les pays où le dollar ou les OGM essaient d’être rois.