L’étude : "Toxicité à long terme d’un herbicide Roundup et d’un maïs modifié génétiquement pour tolérer le Roundup" par Séralini &al.

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« Toxicité à long terme d’un herbicide Roundup et d’un maïs modifié génétiquement pour tolérer le Roundup » par Séralini &al.

Retrouvez une synthèse et l’intégralité de l’étude In vivo traduite en français


 

Nous avons étudié pendant 2 ans sur des rats les effets sanitaires d’un maïs transgénique tolérant à l’herbicide Roundup (introduit dans l’alimentation à 3 doses de 11, 22 et 33%), cultivé avec ou sans épandage de cet herbicide, ou bien de Roundup seul dans l’eau de boisson (à partir de 0,1 parties par milliard). Les femelles, dans tous les groupes traités, sont mortes 2 à 3 fois plus que dans le groupe-témoin, et plus rapidement. Cette différence a été observée dans 3 groupes de mâles nourris avec l’OGM.

Tous les résultats obtenus sont hormono-dépendants et liés au sexe, avec des profils pathologiques comparables dans presque tous les cas. Les femelles ont développé plus fréquemment de grosses tumeurs mammaires et avant le groupe témoin, l’hypophyse étant le second organe le plus touché ; l’équilibre hormonal a été modifié par les traitements à base d’OGM et de Roundup. Chez les mâles traités, les nécroses et congestions du foie étaient de 2,5 à 5,5 fois plus élevées. Cette pathologie a été confirmée macroscopiquement, et en microscopie optique et électronique. Les néphropathies rénales progressives chroniques marquées et sévères étaient généralement de 1,3 à 2,3 plus élevées. Les mâles présentaient jusqu’à 4 fois plus de grosses tumeurs palpables, qui apparaissaient jusqu’à 600 jours plus tôt que le groupe témoin.

Les données biochimiques ont confirmé des déficiences chroniques significatives des reins ; pour tous les traitements et les deux sexes, 76% des altérations des paramètres physiologiques étaient liés aux reins. Ces résultats peuvent s’expliquer par les perturbations endocriniennes non linéaires (non proportionnelles à la dose) causées par le Roundup, ainsi que par la surexpression du transgène dans l’OGM, et ses conséquences métaboliques.

 

Retrouvez l’étude dans son intégralité dans sa version traduite en français

Etude-InVivo-VF