Après avoir montré la toxicité des herbicides Roundup à des doses infinitésimales notamment sur des cellules de nouveau-né, l’équipe du Pr. Séralini du CRIIGEN à l’Université de Caen, en collaboration avec l’équipe du Pr. Chagnon de Dijon, vient de publier une nouvelle découverte. (également en anglais)
SELON UNE NOUVELLE ETUDE DE L’EQUIPE DU Prof. GE SERALINI PUBLIEE RECEMMENT – 2 juillet 2009
Après avoir montré la toxicité des herbicides Roundup à des doses infinitésimales notamment sur des cellules de nouveau-né, l’équipe du Pr. Séralini du CRIIGEN à l’Université de Caen, en collaboration avec l’équipe du Pr. Chagnon de Dijon, vient de publier une nouvelle découverte. A des doses pourtant très inférieures (800 fois) à celles autorisées dans certains OGM alimentaires aux Etats-Unis, ce type d’herbicide, pour une formulation vendue en magasin, empêche l’action des androgènes, hormones virilisantes. Puis l’action et la formation des estrogènes sont aussi perturbées.
Les dommages sur l’ADN des cellules humaines commencent alors. Ces effets expliquent des résultats d’expériences préoccupants sur l’animal et en épidémiologie humaine. Il est donc proposé de revoir au niveau réglementaire la classification des Roundup et autres herbicides à base de glyphosate, comme étant toxiques pour la reproduction et perturbateurs endocriniens. Ces phénomènes ont été jusqu’alors sous-estimés car les producteurs de pesticides présentent majoritairement aux autorités des études avec le glyphosate seul, alors que le mélange commercialisé est bien plus actif.
L’étude est publiée fin juin 2009 dans la revue scientifique internationale Toxicology par Gasnier et al.
http://dx.doi.org/10.1016/j.tox.2009.06.006
Pour tout contact Pr. Gilles-Eric Séralini, criigen@unicaen.fr
Press Release – July 2nd 2009
HERBICIDES ROUNDUP DISRUPT SEXUAL HORMONES
Prof. Seralini’s group from CRIIGEN in the University of Caen, in collaboration with Pr. Chagnon’s group from the University of Dijon, have just published a new discovery, after having demonstrated Roundup toxicity at infinitesimal doses in particular in umbilical cord cells from newborns. At very low levels, for instance 800 times less than Roundup residues authorized in some GMOs for feed in United States, this kind of herbicide for a formulation sold in drugstores prevents the action of androgens, the masculinizing hormones. Then the action and formation of estrogens are also disrupted.
The DNA damages in human cells begin around this level. These effects explain disturbing results of animal experiments and in human epidemiology. It is thus proposed to examine in regulatory instances the classification of Roundup and other glyphosate-based herbicides as reprotoxics and endocrine disruptors. These phenomena have been underestimated up to now because pesticides factories present in majority to authorities studies with glyphosate alone, however the commercialized mixture is a lot more active.
The study is published by the end of June 2009 in the international scientific journal Toxicology by Gasnier et al.
Contact : Prof. Gilles-Eric Seralini, criigen@unicaen.fr