Dominique Béroule, informaticien et membre du Conseil Scientifique vient de publier en décembre 2018, un article scientifique intitulé « Offline encoding impaired by epigenetic regulations of monoamines in the Guided Propagation Model of autisme« BMC Neuroscience, 2018.
Cette étude théorique montre que les différentes manifestations de l’autisme peuvent trouver leur origine dans une perturbation spécifique des périodes critiques de développement du cerveau chez le fœtus. Selon cette approche, une molécule ingérée par la femme enceinte s’inviterait dans les mécanismes de régulation qui déterminent l’expression des gènes (épigénétique) impliqués dans le contrôle chimique du système nerveux central. Il s’agit là d’une perspective relativement réconfortante pour les parents d’enfants autistes, puisqu’ aucune tare héréditaire, prenant la forme de mutations génétiques, ne serait déterminante dans la genèse de cette pathologie.