Vendredi 17/11/03, le Président de la Commission du Génie Biomoléculaire (Ministères de l’Agriculture et de l’Ecologie) organise une conférence de presse pour commenter le compte rendu d’activité 2002, sans que les membres de la CGB ne soient officiellement invités. On peut déplorer ce fait, qui opacifie la « transparence », alors que les avis n’ont pas été unanimes pour baisser le quorum de ladite Commission. Voilà presque trois ans qu’aucun représentant des associations de défense de l’environnement n’est présent aux réunions mensuelles, et presque deux ans qu’aucun représentant des associations de consommateurs n’est là pour voter. Pourtant, le Président peut réagir après trois absences injustifiées et les Ministères trouver des citoyens intéressés sur le sujet des OGM. Alors que ces postes sont statutaires, les délibérations de la CGB-réduite pourraient être considérées comme non valides par certains, de plus deux réunions hors quorum dans le même mois valent une réunion décisionnelle. Enfin, la « transparence » n’est pas au rendez-vous alors que les procès verbaux des réunions sont devenus confidentiels, le Président souhaitait pourtant dans ses préfaces de rapports d’activités « donner la plus grande transparence (…) sur les PV des réunions » en 1998 et des « procès verbaux publics » en 1999. Les secrets jalousement gardés des entreprises peuvent-ils porter sur les délibérations concernant la nécessité d’effectuer des tests de toxicité des OGM sur rats et sur bétail, ouverts et transparents, avant commercialisation des OGM ?
Communiqué de presse du Comité de Génie Biomoléculaire : Octobre 2003
- Post published:11 janvier 2007

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